COMITÉS CONSULTATIFS À LA MAGISTRATURE - Lignes directrices pour membres des comités consultatifs
Octobre 2016
Table des matières
- Avant-propos
- Certificat du Barreau
- Commissaire à la magistrature fédérale et Directeur exécutif, Nominations à la magistrature
- Communications avec les candidats et candidates
- Composition
- Conférences téléphoniques
- Confidentialité
- Conflits d'intérêts et abstentions
- Consultations
- Directeur exécutif, Nominations à la magistrature
- Entrevues
- Évaluations
- Fonctions des présidents et présidentes de comités
- Formulaire de consultation
- Frais
- Immunité
- Juges des cours provinciales et territoriales
- Membres des comités
- Obstacles à une nomination
- Présidence des comités
- Questionnaire
- Quorum
- Rapport au ministre de la Justice
- Réévaluation
- Références
- Renseignements concernant le processus de nomination
- Réunion des présidents et présidentes de comités et du ministre
- Santé (candidats et candidates)
- Annexe A - Critères d'évaluation, candidats pour une nomination à la magistrature fédérale
Avant-propos
L’information destinée aux candidats et aux candidates à la magistrature fait l’objet d’un document distinct, le « Guide pour candidats », qui décrit le processus de nomination et le rôle des comités consultatifs indépendants. Les lignes directrices et les notes qui suivent sont destinées aux membres de ces comités consultatifs créés dans le cadre du processus de nomination des juges. Elles ont pour but de renseigner et de guider chaque membre des comités concernant différents sujets reliés à leur travail.
Ces lignes directrices sont fondées sur l’expérience des comités et pourraient donc évoluer à mesure que progressera cette expérience. Les sujets sont présentés en ordre alphabétique afin de faciliter leur consultation.
Il est conseillé aux membres des comités de se familiariser avec ces importantes lignes directrices et, au besoin, de consulter la soussignée pour toute précision requise.
Philippe Lacasse
Directeur exécutif, Nominations à la magistrature et avocat principal
Tél. : (613) 992-9400
Téléc. : (613) 941-0607
SANS FRAIS : 1-877-583-4266
Réunion des présidents et présidentes de comités et du ministre
Le ministre de la Justice peut rencontrer les présidents et présidentes de tous les comités périodiquement pour un échange de vues sur le régime de nomination.
Ces réunions sont organisées par le commissaire à la magistrature fédérale et se déroulent généralement à Ottawa. Les frais de déplacement et autres dépenses engagées pour participer aux réunions sont remboursés.
Évaluations
Le Comité mène des consultations exhaustives auprès des membres de la communauté juridique et non juridique pour chaque candidat ou candidate.
La compétence professionnelle et le mérite général sont les principaux préalables à une nomination. Dans cette optique, les membres des comités reçoivent les critères d’évaluation– voir Annexe A – permettant de déterminer l’aptitude des candidats et candidates. Ces critères portent sur la compétence et l’expérience professionnelle, les caractéristiques personnelles et les obstacles potentiels à une nomination.
En complément de l’évaluation de la compétence professionnelle et du mérite général, les comités doivent s’efforcer de constituer un bassin de candidats reflétant l’équilibre des genres et la représentativité de la diversité de la société canadienne de chaque province et territoire, dont font partie les peuples autochtones, les personnes handicapées et les membres des communautés minoritaires linguistiques, ethniques et autres, y compris celles dont les membres ont une identité de genre ou une orientation sexuelle qui diffère de celle de la majorité. Ce faisant, les comités doivent accorder une attention particulière à l’ensemble de l’expérience juridique en marge de la pratique conventionnelle du droit. Des consultations exhaustives par les comités, et la participation des membres de la collectivité à ces consultations, sont des éléments essentiels du processus.
Il est demandé aux comités d’évaluer toutes les candidatures en fonction de trois catégories : « hautement recommandé », « recommandé » et « sans recommandation ». Ces catégories reflètent la nature consultative des comités.
Les candidates et les candidats sont avisés de la date de leur évaluation par le comité. Ils ne sont toutefois pas mis au courant des résultats de l’évaluation, qui sont confidentiels et réservés à l’usage du ministre.
L’évaluation reste valide pendant trois (3) ans. Le candidat et la candidate qui souhaitent maintenir leur candidature au terme de la période de validité doivent présenter un nouveau questionnaire dans les trois (3) mois précédant la date d’expiration. Le comité fait alors une nouvelle évaluation. Une évaluation antérieure ayant obtenu la mention « recommandé » ou « fortement recommandé » reste valide jusqu’à ce que la nouvelle évaluation soit effectuée.
Commissaire à la magistrature fédérale et Directeur exécutif, Nominations à la magistrature
Le commissaire à la magistrature fédérale a l’entière responsabilité de la gestion du régime de nomination à la magistrature au nom du gouvernement. Il doit s’en acquitter de sorte que tous les candidats et toutes les candidates soient traités avec justice et équité.
Le commissaire s’acquitte lui-même de cette responsabilité ou la délègue à une personne qui est normalement le Directeur exécutif, Nominations à la magistrature.
Le commissaire ou le Directeur exécutif participe à toutes les réunions des comités consultatifs dont ils sont membres d’office et assurent la liaison entre le ministre et les comités. Toutes les communications entre le ministre et les comités s’effectuent par l’intermédiaire du commissaire ou de le directeur exécutif. Ceux-ci aident le président du comité à établir l’ordre du jour de chaque réunion d’évaluation, fournissant toute l’information et tous les services nécessaires aux comités.
Il incombe au commissaire et à le Directeur exécutif, au nom du gouvernement, de faire en sorte que toutes les évaluations soient effectuées avec célérité et minutie.
Pour être authentique, chaque évaluation doit être certifiée par le commissaire ou le Directeur exécutif avant d’être transmise au ministre de la Justice.
Présidence des comités
À la première réunion des comités consultatifs, les membres élisent un(e) président(e) du comité. Un(e) vice-président(e) peut également être élu(e) pour agir en l'absence du président ou de la présidente.
Si le président ou la présidente est incapable d’assister à une réunion et qu’il n’y a pas de vice-président ou de vice-présidente, les membres restants ou le président ou la présidente peuvent nommer un président ou une présidente intérimaire. S’il y a un président ou une présidente intérimaire, les réunions du comité ne portent que sur des questions administratives, telles que la répartition des travaux du comité ou la date des prochaines réunions.
Fonctions des présidents et présidentes de comités
- Préparer l’ordre du jour du comité en collaboration avec le Directeur exécutif, Nominations à la magistrature.
- Déterminer la fréquence des réunions et organiser ces dernières, en collaboration avec le Directeur exécutif, Nominations à la magistrature.
- Déterminer les procédures du comité concernant les questions administratives internes et les consultations.
- Faire en sorte que toutes les consultations et enquêtes requises pour l’évaluation de chaque candidat et candidate soient réparties entre les membres et terminées à temps.
- Présider les réunions, participer aux discussions des comités et voter.
Membres des comités
Lors de la nomination des membres d’un comité, le gouvernement veille à ce que celui-ci soit représentatif de la diversité des membres de chaque province ou territoire, notamment les peuples autochtones, les personnes handicapées et les membres des communautés minoritaires linguistiques, ethniques et autres, y compris celles dont les membres ont une identité de genre ou une orientation sexuelle qui diffère de celle de la majorité. Les auteurs des mises en candidatures sont invités à collaborer avec le ministre de la Justice à la réalisation de cet objectif.
Composition
Les comités sont composés des représentants suivants:
- Un représentant du barreau de la province ou du territoire.
- Un représentant de la division provinciale ou territoriale de l'Association du Barreau canadien
- Un représentant du juge en chef de la province ou du juge principal du territoire.
- Un représentant du procureur général de la province ou du ministre de la Justice du territoire.
- Trois représentants du gouvernement, qui représentent le grand public.
- Un membre d’office n’ayant pas droit de vote, soit le commissaire à la magistrature ou le Directeur exécutif, Nominations à la magistrature.
Les avocats et avocates qui sont membres des comités ne peuvent pas être eux-mêmes candidats ou candidates à la magistrature avant qu’au moins un an se soit écoulé après la fin de leur mandat.
Les membres des comités siègent pour un mandat de trois (3) ans, lequel peut être prolongé à la discrétion du Ministre.
Communications avec les candidats et candidates
Toutes communications entre les comités et les candidats et candidates passent par le Directeur exécutif. Sauf pendant les entrevues, les membres des comités adressent toutes leurs questions aux candidats et aux candidates par l’intermédiaire de le directeur exécutif. Ils ne peuvent discuter avec un candidat ou une candidate, formellement ou non, de sa candidature. Les candidats et candidates qui désirent communiquer des renseignements additionnels aux comités doivent le faire par l’entremise de le directeur exécutif.
Conférences téléphoniques
Les réunions des comités ont lieu en présence de ses membres. Les conférences téléphoniques sont exceptionnelles et n'ont lieu que pour terminer une évaluation qui n'a pu être finalisée au cours d'une réunion ordinaire du comité ou pour évaluer un candidat ou une candidate ou quelques candidats et quelques candidates quand il n'est pas pratique de tenir une réunion en personne avec tous les membres du comité.
Le recours à une conférence téléphonique plutôt qu'à une réunion en personne est soumis à l'approbation de le directeur exécutif, Nominations à la magistrature.
C'est le président ou la présidente du comité ou bien le Directeur exécutif, Nominations à la magistrature, qui prend les dispositions nécessaires à la conférence téléphonique.
Les règles qui président aux réunions des comités valent aussi aux conférences téléphoniques. Le Directeur exécutif, Nominations à la magistrature, participe à ces dernières.
Il peut aussi y avoir conférence téléphonique pendant une réunion, pour permettre la participation par téléphone d'un ou plusieurs membres du comité incapables de se présenter en personne. Ces personnes sont comptées au regard du quorum.
Confidentialité
L'évaluation doit protéger la réputation et les renseignements personnels des candidats et des candidates tout en procurant une évaluation précise et approfondie au ministre de la Justice.
- Les discussions et les délibérations des comités sont strictement confidentielles. Le contenu n'est révélé à personne hors du comité.
- Tous les documents et les renseignements soumis dans le cadre d'une candidature sont personnels et strictement confidentiels. Le contenu de ces documents n'est révélé à personne sauf au ministre de la Justice ou, en partie et seulement s'il est nécessaire, aux personnes que le comité consulte. (L'information – partielle – n'est communiquée qu'aux personnes citées en référence (répondants ou répondantes) ou autres personnes consultées, sur promesse de vive voix de ces dernières de garder le tout confidentiel et seulement dans la mesure où il le faut pour répondre à certaines questions soulevées par un dossier.)
- Une fois l'évaluation terminée, tous les documents reçus aux fins des travaux du comité – sauf les documents destinés à l'éducation publique – doivent être déchiquetés. Chaque membre de comité a l'obligation de s'assurer que tous les documents sont déchiquetés en toute sécurité et en toute confidentialité. Il n'est pas recommandé de confier ces documents à une compagnie de déchiquetage ou à quiconque autre qu'une personne de soutien fiable.
- Les renseignements obtenus des références et d'autres sources sont aussi personnels et strictement confidentiels, et sont l'objet des mêmes exigences rigoureuses de confidentialité que les renseignements contenus dans le dossier de candidature lui-même.
- Les candidats et les candidates ne sont pas informés des résultats de l'évaluation, mais seulement de la date à laquelle l'évaluation a été complétée.
- L'obligation faite aux membres des comités de tenir les candidatures, les délibérations et les évaluations confidentielles ne prend pas fin avec le mandat du comité ni le mandat des membres des comités consultatifs. L'obligation de confidentialité perdure.
- Se reporter également à la section sur les Consultations.
Conflits d'intérêts et abstentions
Conflits d’intérêts
Le but étant de préserver la neutralité et l'équité du processus et l'apparence de neutralité et d'équité, on évitera les conflits d'intérêts et l'apparence de conflits d'intérêts en respectant les lignes directrices ci-dessous :
- Les membres des comités ne participent à aucune activité étrangère au comité qui puisse résulter en un conflit d'intérêts ou une apparence de conflit à l'égard de leur travail au comité. Le cas échéant, le membre du comité avertit immédiatement le ministre, le comité et le Directeur exécutif et quitte le comité.
- Les membres des comités ne participent pas au processus de nomination autrement que par l'exercice des responsabilités qui leur incombent à titre de membres d'un comité consultatif.
- Le rôle des comités consultatifs est d'évaluer les candidatures et non de les solliciter. Les membres des comités qui ont déjà accepté d'être répondants ou répondantes d'un candidat ou d'une candidate s'abstiennent de participer à l'évaluation de ce dernier ou de cette dernière. S’ils souhaitent proposer une candidature, les membres du Comité peuvent uniquement porter le candidat ou la candidate à l’attention du commissaire ou de le Directeur exécutif, Nominations à la magistrature. Le candidat potentiel ou la candidate potentielle sera approché pour leur demander de présenter une demande en bonne et due forme s’ils sont intéressés.
- Les membres des comités préviennent leur comité et le commissaire ou le Directeur exécutif de tout conflit d'intérêts réel ou apparent à l'égard de l'évaluation d'une candidate ou d'un candidat donné.
- Les membres des comités évitent d'exprimer leur avis ou leur vote à l'égard d'un candidat ou d'une candidate avec qui ils peuvent être en conflit d'intérêts, réel ou apparent, en raison d'une relation professionnelle ou personnelle étroite, plus particulièrement un associé ou une associée dans un cabinet d'avocats d'une entreprise, un conjoint ou un conjointe, un ex-conjoint ou une ex-conjointe ou un parent, un ami ou une amie proche, puisque l'opinion d'un membre du comité peut avoir ou être perçue comme ayant une influence disproportionnée – qu'elle soit positive ou négative – sur l'évaluation de ces personnes. De même, les membres d'un comité qui ont représenté un candidat ou une candidate ou s'y sont opposés à l'occasion d'une action en justice déclarent ce fait au comité.
- Les membres des comités ne peuvent accepter de cadeau ni d'autre contrepartie des candidats ou des candidates.
- Les membres des comités ne font pas de commentaires hors des réunions des comités sur les nominations faites par le gouvernement.
Abstentions
Un membre de comité qui se trouve ou qui peut raisonnablement être perçu comme se trouvant en situation de conflit d'intérêts, réel ou appréhendé, déclare le conflit d’intérêts au président ou à la présidente et à le Directeur exécutif. Il peut faire part de ses commentaires au comité s’il le souhaite, mais se retire du débat en quittant la salle et s'abstient de voter à l'égard de toute candidate ou de tout candidat visés par ce conflit.
Les abstentions sont enregistrées formellement. En cas d'incertitude sur le bien-fondé d'une abstention, il y a lieu de communiquer avec le Directeur exécutif, Nominations à la magistrature, ou de solliciter l'opinion du comité entier.
Formulaire de consultation
Ce document, fourni séparément aux membres du comité, sert à consigner les résultats des entretiens téléphoniques avec les personnes consultées sur les mérites d'un candidat ou d'une candidate. Les personnes consultées sont les répondants ou répondantes et toutes les autres identifiées par le candidat ou par la candidate ou d'autres encore, choisies par le comité. À cet égard, les membres des comités sont encouragés à ne pas toujours s'adresser aux mêmes personnes pour s'informer d'un candidat ou d'une candidate. Consulter au moins quatre des répondants ou répondantes principaux parmi tous ceux que le candidat ou la candidate a identifiés.
Les critères d'évaluation sont groupés en catégories sur le formulaire. Ce dernier comporte suffisamment d'espace pour cocher ou inscrire une note et pour écrire des observations générales, selon le style d'évaluation de chacun.
Consultations
Méthodologie
La méthodologie utilisée pour s'assurer que chaque candidat et chaque candidate fait l'objet de consultations adéquates est à la discrétion du comité. Voici quelques exemples parmi les plus courants :
- Dans la mesure du possible, les références et autres sources suggérées par le candidat ou par la candidate sont réparties à part égale entre les membres du comité, y compris le président ou la présidente, les communications étant affectées spécifiquement à chaque membre du comité;
- Le président ou la présidente répartie les références et autres sources entre les membres : tous les juges et toutes les juges au représentant ou à la représentante de la magistrature, et les autres personnes aux autres membres du comité;
- Le président ou la présidente charge un membre du comité de revoir tous les nouveaux dossiers reçus et de dresser une liste d'affectation répartissant les communications avec les références et autres sources entre les membres du comité. Dans la mesure du possible, chaque membre du comité est chargé d’appeler une référence par candidature pour obtenir un portrait contrasté du candidat ou de la candidate.
Peu importe la méthodologie utilisée par un comité, il importe de respecter les règles suivantes :
- Lorsqu'ils font des entrevues avec des références et d'autres personnes, les membres d'un comité doivent faire preuve de discrétion et de neutralité;
- En toute circonstance, le président ou la présidente assignera tous les noms de juges au représentant ou à la représentante de la magistrature du comité et seul ce dernier ou cette dernière consultera auprès des juges;
- Lors des réunions, le représentant ou la représentante de la magistrature du comité aura le dernier droit de parole en tant que juriste ayant le plus de séniorité.
- Les questions doivent porter uniquement sur les aptitudes d'un candidat ou d'une candidate et aucune question ne doit être posée sur ses idées ou allégeances politiques;
- Consulter au moins quatre (4) des références principales, ainsi qu'un nombre suffisant d'autres sources, citées par le candidat;
- Consulter des personnes qui ne figurent pas sur la liste (des références et autres sources) fournie par les candidats et par les candidates;
- Consulter des membres de la communauté juridique et non juridique;
- S'assurer que l'étendue et le type de consultations suffisent à permettre une bonne évaluation des qualités personnelles et professionnelles des candidats et des candidates;
- Veiller à ce qu'une personne ne soit pas contactée par plusieurs membres du comité pour un même candidat ou pour une même candidate.
Démarche
Les nouveaux membres du comité sont parfois incertains de la façon d'aborder les personnes choisies dans le cadre des consultations (références et autres sources). Quelle que soit la méthode utilisée, il est essentiel que la personne consultée s'engage à respecter le caractère confidentiel des renseignements communiqués avant qu'il lui soit révélé quoi que ce soit au sujet du candidat ou de la candidate, y compris le nom de ces derniers. Voici une présentation suggérée.
« Bonjour, mon nom est ____________. Je suis membre du comité consultatif sur les nominations à la magistrature pour la province/le territoire de ______________. Le gouvernement nous a confié, à mes collègues membres et à moi-même, le mandat d'évaluer certains candidats et certaines candidates en vue de leur nomination comme juges. Dans le cadre du processus d'évaluation, il nous a semblé utile, voire nécessaire, de consulter des avocats et des avocates, des juges et des membres de l'ensemble de la société. À mon avis, vous pourriez peut-être nous fournir des renseignements utiles sur l'un de nos candidats (sur l'une de nos candidates). Je puis vous assurer que les renseignements que vous fournirez ne seront en aucun cas divulgués. Pourriez-vous me consacrer quelques minutes de votre temps pour me faire part de vos commentaires au sujet d'un candidat (d'une candidate) à un poste de juge? »
[Dans l’affirmative...]
« Le nom du candidat (de la candidate) et les renseignements que je divulguerai au cours de notre conversation sont strictement confidentiels. Avant de poursuivre, je dois vous demander de vous engager à ne pas communiquer le nom de ce candidat (de cette candidate) ni la teneur de notre conversation à qui que ce soit, maintenant ou plus tard. Êtes-vous d'accord? »
[On peut ensuite donner le nom du candidat ou de la candidate et élaborer des questions visant à obtenir des commentaires en regard des critères d'évaluation énumérés dans le Formulaire de consultation.]
[En conclusion...]
« Je vous remercie de nous avoir aidés, les membres du comité et moi-même, à évaluer la candidature de ____________ comme juge. Comme je vous disais au début de notre conversation, le comité et moi-même respecterons le caractère confidentiel des commentaires que vous avez formulés, de même que le fait de cette consultation. Nous comptons sur une conduite similaire de votre part. Encore une fois, je vous remercie. »
Se reporter également à la section concernant le Formulaire de consultation.
Frais
Tous les frais raisonnables que les membres du comité engagent dans le cadre de leurs fonctions sont remboursables.
Les relevés de compte sont soumis au Directeur exécutif, Nominations à la magistrature dans le corps d'une lettre accompagnée des pièces justificatives.
Parmi les frais remboursables figurent le transport, l'hôtel et les repas.
Veuillez noter que les demandes de remboursement de frais sont assujetties aux règlements du Conseil du Trésor fédéral. Autant que possible, demander le tarif hôtelier consenti au gouvernement, puisque les montants qui dépassent ce seuil ne seront peut-être pas remboursables.
Le Directeur exécutif, Nominations à la magistrature peut vous fournir la liste des indemnités de parcours.
Il n'est pas nécessaire de présenter de reçus pour les dépenses mineures comme les appels téléphoniques et autres formes de communication, dont la correspondance.
Santé (candidats et candidates)
Dans le cadre de l'évaluation, le comité communique au ministre tout renseignement disponible sur la santé du candidat ou de la candidate qui peut influer sur son admissibilité à la magistrature. Le comité s'assure auparavant que ces renseignements sont fiables. Le comité pourrait vouloir faire élucider certains points par le candidat ou la candidate par le biais de le Directeur exécutif, Nominations à la magistrature.
Immunité
Les comités jouent un rôle consultatif seulement et leurs recommandations n'ont pas force exécutoire. Par ailleurs, il n'y a pas de droit acquis à une nomination judiciaire. Dans ce contexte, la question de la responsabilité ne se posera probablement pas. Le cas échéant, toute question de cette nature devrait être soumise immédiatement au commissaire ou à le Directeur exécutif, Nominations à la magistrature, qui y donnera suite.
Obstacles à une nomination
Un membre du comité qui dispose de renseignements au sujet d'une infraction commise par un candidat ou par une candidate, notamment un acte criminel, un manquement aux règles de conduite professionnelle, une opération financière douteuse, le défaut de paiement d'une pension alimentaire, un méfait, ou tout autre obstacle possible à sa nomination, doit immédiatement en informer le comité et le Directeur exécutif. En cas d'urgence, il doit aviser le président ou la présidente du comité et consulter concernant les enquêtes qui s'imposent. Le directeur exécutif, Nominations à la magistrature, doit également être consultée au besoin. L'obligation de divulguer des renseignements s'applique à une candidate ou à un candidat qui doit être évalué ou qui l'a déjà été.
Dans le cours de son évaluation, le comité examine attentivement tous les renseignements de cette nature, qu'il s'agisse d'actes passés ou actuels en prenant soin de vérifier que l'information est complète et fiable
Renseignements concernant le processus de nomination
Les politiques et procédures qui s'appliquent aux nominations à la magistrature fédérale sont aussi l'objet d'un document distinct, intitulé « Guide pour candidats » à l'usage des candidats et candidates et du grand public. Au besoin, le commissaire ou le Directeur exécutif, Nominations à la magistrature peuvent ajouter des précisions sur ce processus, sous réserve des limites imposées pour protéger l'identité des candidats et candidates et la confidentialité des consultations et délibérations des comités ainsi que des rapports faits au ministre de la Justice.
Les membres des comités qui répondent aux demandes d'information concernant le processus de nomination veillent donc à éviter toute allusion aux candidats et aux candidates, ou aux délibérations ou rapports des comités qui pourraient indiquer le résultat d'une évaluation. Il est conseillé de recommander aux personnes qui posent des questions de consulter ces lignes directrices et le Guide de candidature (distribués par le Directeur exécutif, Nominations à la magistrature) ou de les aiguiller au besoin vers le directeur exécutif, Nominations à la magistrature.
Avant le début des travaux des comités, les membres de chaque comité rencontrent le Directeur exécutif, Nominations à la magistrature pour une séance d'information afin de passer en revue les politiques et procédures de nomination à la magistrature fédérale. Il s'agit entre autres des méthodes de consultation des références et autres sources, et des considérations très importantes relatives à la confidentialité, aux préjugés inconscients, à la diversité et aux critères de mérite. Cette séance a pour but de bien renseigner les nouveaux membres des comités sur le régime de nomination et d'assurer l'uniformité du travail de tous les comités au Canada
Entrevues
Les comités sont encouragés à rencontrer les candidats et les candidates lorsqu’ils le jugent nécessaire, particulièrement s’il y a divergence d'opinion ou si quelque autre facteur empêche de mener l'évaluation à bien.
Si l'entrevue est nécessaire, c'est le Directeur exécutif, Nominations à la magistrature, qui fait les arrangements.
Les frais que les candidats et les candidates engagent aux fins des entrevues ne sont pas remboursables, mais ceux que le comité engage le sont.
Directeur exécutif, Nominations à la magistrature
Se reporter à la section sur le Commissaire à la magistrature fédérale.
Certificat du Barreau
Avant de soumettre le dossier d'un candidat ou d'une candidate au comité, le Directeur exécutif, Nominations à la magistrature obtient du barreau concerné la confirmation que le candidat ou la candidate est membre en règle et compte au moins dix ans d'expérience, conditions préalables à une nomination. Le dossier d'un candidat ou d'une candidate ne peut être acheminé au comité sans cette confirmation.
Le barreau est également prié de fournir des renseignements sur toute mesure disciplinaire actuelle ou passée et tout renseignement pouvant affecter l'admissibilité du candidat ou de la candidate à la magistrature. La plupart des barreaux fournissent aussi des renseignements sur les réclamations en matière d'assurance-responsabilité. Tous les renseignements obtenus d'un barreau sont transmis au comité en même temps que le dossier du candidat ou de la candidate. Les candidats et les candidates signent d'ailleurs un formulaire autorisant leur barreau à communiquer ces renseignements au comité.
Le membre du comité qui représente le barreau doit connaître tous les détails d'un éventuel rapport du barreau sur un candidat ou une candidate, afin de pouvoir les communiquer au comité au moment de l'évaluation du candidat ou de la candidate en question. C'est dire que le représentant du barreau doit s'informer au préalable du rapport en question.
Lorsqu’une candidate ou un candidat fait l’objet d’une affaire disciplinaire non encore résolue et que sa candidature est recommandée ou fortement recommandée, le Comité doit faire mention de l’affaire en suspens dans son rapport. Si le Comité ne recommande pas la candidature, aucune mention n’en sera faite.
Questionnaire pour les candidats à une nomination à la magistrature fédérale
Le Questionnaire pour les nominations à la magistrature fédérale sert à consigner les données de base servant à évaluer un candidat ou une candidate à la magistrature. En plus des données habituelles qui se trouvent dans un curriculum vitae, il comporte des questions à développement et présente des renseignements sur l'expérience professionnelle du candidat ou de la candidate qui n'est pas de nature juridique, sur ses autres responsabilités professionnelles, sur ses activités communautaires et civiques, sur ce qui rend le candidat ou la candidate apte à une nomination, et sur des questions personnelles comme sa santé et sa situation financière. Les candidates et les candidats sont également priés de fournir tout autre renseignement pertinent pouvant aider le comité à faire son évaluation.
Chaque candidat et candidate remplit au complet le Questionnaire pour les nominations à la magistrature fédérale dont copie est transmise à chaque membre du comité en compagnie des autres documents constituant le dossier.
Porter une attention particulière à la section « Qualités personnelles et intégrité » du Questionnaire pour les nominations à la magistrature fédérale. Toute réponse affirmative jugée préoccupante doit être l'objet de vérifications approfondies au cours de l'évaluation par le comité. S'il est nécessaire d'obtenir des précisions de la part du candidat ou de la candidate, demander au Directeur exécutif, Nominations à la magistrature de les obtenir.
Le Questionnaire pour les nominations à la magistrature fédérale contient également le nom des références identifiées par le candidat ou la candidate et celui d'autres personnes dont le candidat ou la candidate croit que la consultation sera utile au comité. Le cas échéant, la Fiche indique si le candidat ou la candidate consent à la consultation des autres avocats ou avocates membres de son bureau ou autres proches associés.
Juges des cours provinciales et territoriales
Les juges des cours provinciales et territoriales qui souhaitent poser leur candidature à un poste à la magistrature fédérale remplissent également le Questionnaire. Il n'y a aucun Questionnaire distinct pour les juges des cours provinciales et territoriales. Ces candidats seront évalués par les comités consultatifs et receveront la recommandation "fortement recommandé", "recommandé" ou "sans recommandation". La recommandation et le rapport d'évaluation sont confidentiels et destinés au ministre ou à son délégué seulement.
Les juges des cours provinciales et territoriales sont avisés de la date à laquelle ils ont fait l’objet d'une évaluation par le comité et les évaluations sont valides pour une période de trois (3) ans à compter de cette date. Durant cette période, les candidats "fortement recommandés" ou "recommandés" demeurent sur la liste pour une nomination à la magistrature par le gouvernement.
Si un juge de cour provinciale ou territoriale est toujours intéressé à être considéré pour une nomination après l’expiration de la période de trois (3) ans, il peut déposer un nouveau questionnaire dans les trois (3) mois précédant la date d’expiration. Dans ce cas, une nouvelle évaluation est menée et les juges des cours provinciales et territoriales "fortement recommandés" et "recommandés" demeurent sur la liste des candidats pouvant être nommés jusqu’à ce que la nouvelle évaluation soit complétée. Un nouveau Questionnaire peut également être déposé après la date d’expiration, mais dans ce cas, l'évaluation favorable antérieure n'est plus valide à compter de la date d'expiration.
La procédure et les règles de confidentialité exposées ci-dessus (se reporter aux sections « Confidentialité » et « Consultations ») s'appliquent dès lors qu'un comité choisit de consulter une référence ou toute autre personne non identifiée dans le Questionnaire d'un juge.
Quorum
Un comité ne peut procéder en l'absence de quorum, fixé à quatre membres (non compris le Directeur exécutif, Nominations à la magistrature). Chaque comité veillera toutefois à assurer dans la mesure du possible la participation de tous les membres.
Aucune règle déterminée n'existe quant à la composition de ce quorum, si ce n'est le fait que le président ou la présidente du comité, le vice-président ou la vice-présidente ou un autre membre désigné comme président ou présidente intérimaire en cas d'incapacité du président ou de la présidente devrait en faire partie. Le Directeur exécutif, Nominations à la magistrature, doit aussi être présente.
Réévaluation
Le ministre peut demander à un comité de fournir des renseignements additionnels sur une des candidates ou sur un des candidats évalués.
Le ministre peut aussi demander à un comité de réévaluer un candidat ou une candidate en tout temps lorsque les renseignements recueillis d'autres sources vont à l'encontre de l'évaluation faite par le comité.
Exceptionnellement, un comité peut décider lui-même de réévaluer un candidat ou une candidate s'il estime posséder de nouveaux renseignements importants allant à l'encontre de l'évaluation qu'il a déjà faite. Il doit d'abord consulter le commissaire ou le Directeur exécutif, Nominations à la magistrature.
Références
Chaque candidat et candidate fournit le nom de six (6) références principales que le comité pourra consulter. Celui-ci doit consulter au moins quatre (4) de ces personnes, mais il est fortement recommandé de consulter les six (6) références principales figurant dans la liste. En plus de cette première liste, le candidat ou la candidate fournit également le nom de personnes qui sont au fait de son travail. Il est fortement recommandé qu’au moins quatre (4) de ces personnes soient des avocats d’une partie adverse, des personnes qui ont travaillé pour le candidat ou la candidate, comme des stagiaires en droit, des associés subalternes, des parajuristes ou des commis, et des juges ou des juges adjoint.e.s devant qui le candidat ou la candidate ont comparu (« liste de références secondaires »). Le Comité doit également consulter au moins quatre (4) personnes figurant dans la liste de références secondaires.
Le président ou la présidente du comité répartit habituellement la responsabilité relative à la consultation des références entre les membres du comité. Il en va de même pour les autres personnes identifiées sur le Questionnaire pour les candidats à une nomination à la magistrature comme sources possibles d'information. Il n'y a pas de règle établie quant à qui doit consulter qui, mais l'assignation doit être claire (se reporter à la section « Consultations »). Le président ou la présidente veille à ce que les consultations soient exhaustives et soient faites auprès de sources identifiées sur les questionnaires et d'autres, pour chaque candidat et candidate.
Les comités ne sont pas tenus de consulter uniquement les personnes que le candidat ou la candidate propose comme références. Ils sont au contraire encouragés à consulter un grand nombre d'autres sources à l'intérieur et à l'extérieur de la communauté juridique qui ont des renseignements sur les aptitudes des candidats et des candidates. Conformément aux exigences de la confidentialité, l'identité de ces sources ne doit être révélée qu'au comité et au ministre. Les membres du comité devraient consulter différentes personnes ressources afin qu'aucun groupe ou personne n'ait une influence démesurée sur le processus.
La consultation des références identifiées par le candidat ou la candidate et d'autres sources est confidentielle. Les membres des comités prient d'ailleurs ces personnes de respecter cette exigence (se reporter à la section « Consultations »). La discussion porte uniquement sur l'admissibilité du candidat ou de la candidate à la magistrature et non sur les idées ou les allégeances politiques d'une personne (sauf si elle indique l'aptitude d'un candidat ou d'une candidate à s'impliquer socialement). Nul renseignement obtenu des tiers consultés n'est communiqué au cours de la discussion.
Avant de consulter les avocats et avocates membres du bureau du candidat ou de la candidate, les comités s'assurent que le candidat ou la candidate a autorisé cette consultation. Cette mise en garde s'applique à toute personne nommée par le candidat ou par la candidate dans l'une ou l'autre des sections du Questionnaire pour les candidats à une nomination à la magistrature.
Dans le cas des personnes qui soumettent leur candidature à un poste de juge de la Cour d'appel fédérale ou de la Cour fédérale, le membre du comité qui est juge est encouragé à consulter le juge en chef du tribunal en question au sujet de la compétence du candidat ou de la candidate. Les résultats de cette consultation sont communiqués au comité, qui en tient compte au cours de son évaluation du candidat ou de la candidate.
Rapport au ministre de la Justice
Le Rapport du comité transmet les évaluations du comité au ministre de la Justice. Tous les candidats sont évalués selon l'une ou l'autre des recommendations suivantes : « fortement recommandé, « recommandé » ou « sans recommandation ». Le rapport inclut également un résumé à l'appui de l'évaluation ou des commentaires.
Le rapport est confidentiel et n'est pas accessible au candidat ou à la candidate. Le rapport est rédigé et certifié par le commissaire ou le Directeur exécutif, Nominations à la magistrature et acheminé au ministre de la Justice.
Tous les candidats et candidates sont avisés de la date à laquelle leur évaluation a été complétée et transmise au ministre. Ils ne sont pas mis au courant des résultats ni du contenu de l'évaluation.
Vote
Les décisions du comité au sujet de chaque candidat et candidate découlent habituellement d'un consensus entre les membres présents sans qu'un vote soit nécessaire. S'il est impossible d'obtenir un consensus, le président ou la présidente demande une décision à la majorité des voix des membres présents. Le président ou la présidente vote également, à titre de membre du comité. Si la situation exige un vote formel, cette mesure est consignée. En cas d’égalité des voix en raison de l’absence d’un ou de plusieurs membres du Comité, la décision doit être reportée à une réunion où tous les membres sont présents.
Si le comité a du mal à prendre une décision, l'achèvement de l'étude de la candidature est reporté à une réunion subséquente et les membres du comité sont encouragés à trouver des renseignements supplémentaires qui pourraient leur être utiles pour sortir de l'impasse. Les reports ne sauraient cependant servir à contourner l'obligation qu'a le comité d’effectuer son travail.
Annexe A
Critères d'évaluation, candidats pour une nomination à la magistrature fédérale
Conjointement avec l’évaluation des compétences professionnelles et le mérite général, les comités doivent s’efforcer de créer un bassin de candidats respectant l’équilibre des genres et la représentativité de la diversité de la société canadienne dont font partie les peuples autochtones, les personnes handicapées et les membres des communautés minoritaires linguistiques, ethniques et autres, y compris celles dont les membres ont une identité de genre ou une orientation sexuelle qui diffère de celle de la majorité. Ce faisant, les comités devraient accorder de l’importance à toute expérience juridique incluant celle acquise en dehors de la pratique juridique courante. Les vastes consultations que mènent les comités et l’engagement des communautés au moyen de ces consultations constituent des éléments essentiels de ce processus.
La liste de critères qui suit a été dressée pour permettre une évaluation générale des qualités recherchées chez un juge; cette liste n'est pas exhaustive.
Compétence et expérience professionnelles
Bien que l’expérience de la cour et le bilinguisme constituent des atouts, ce ne sont là que quelques facteurs parmi de nombreux autres pouvant être considérés aux fins de l’évaluation de l’aptitude des candidats à exercer le rôle de juge. Les candidats œuvrant dans les domaines juridiques traditionnels et non traditionnels seront également considérés et encouragés à poser leur candidature.
- compétence générale en droit
- aptitudes intellectuelles
- capacité d’analyse
- capacité d’écoute
- capacité à maintenir une ouverture d’esprit tout en écoutant attentivement les arguments des diverses parties
- capacité d’exercer un jugement sûr
- réputation auprès des pairs professionnels et de la collectivité en général
- domaine(s) de spécialisation professionnelle, d’expérience spécialisée ou de compétences particulières
- capacité de gérer le temps et le travail sans supervision
- capacité de gérer une lourde charge de travail
- capacité de gérer le stress et les pressions rattachés au rôle d’un juge
- entregent - avec ses pairs et avec le public en général
- sensibilité aux questions se rapportant à l’égalité des sexes et à l’égalité raciale
- bilinguisme
Qualités personnelles
- preuve d’engagement à l’égard du service public
- conscientisation et compréhension des questions d’équité entre les genres, entre les races et de justice applicable aux peuples autochtones
- appréciation des enjeux sociaux
- conscientisation de l’évolution des valeurs sociales
- réceptivité aux idées nouvelles qui contribuent au bien public
- sens de l’éthique
- patience
- courtoisie
- honnêteté
- bon sens
- tact
- intégrité
- humilité
- ponctualité
- impartialité
- empathie
- fiabilité
- tolérance
- sens des responsabilités
- égards pour autrui
Obstacles possibles à une nomination
- Condition physique ou mentale débilitante — notamment des problèmes d’alcool ou de drogues — pouvant compromettre la capacité à exercer le rôle de juge
- Plaintes professionnelles et/ou mesures disciplinaires courantes ou passées
- Actions criminelles et/ou civiles, courantes ou passées
- Difficultés financières, y compris la faillite, des comptes d’impôt en souffrance et le défaut de paiement d’une pension alimentaire
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